Sécurité, réflexes et assurance : les 6 règles d’or pour se protéger sur la route !

Tout automobiliste a besoin de 100 % de ses capacités pour conduire prudemment et éviter les dangers éventuels et imprévisibles de la route. Évitez toute distraction et assurez-vous de respecter les règles essentielles de sécurité au volant. Il en va de votre vie, ainsi que de celle de vos passagers !

1. Alcool au volant, on refuse le verre de trop

Si vous avez consommé de l’alcool, faites-vous ramener, prenez un taxi ou les transports en commun. Sur la route, l’alcool rétrécit le champ visuel, augmente la sensibilité à l’éblouissement, altère l’appréciation des distances et des largeurs, diminue les réflexes et provoque un effet euphorisant. Deux verres peuvent suffire pour procurer un état d’ivresse et propulser votre taux d’alcoolémie à plus de 0,5 gramme par litre de sang.

Boire et conduire, quels sont les risques en France ?

Si votre taux d’alcoolémie est :

  • supérieur à 0,2 gramme/l de sang pour les permis probatoires ou compris entre 0,5 et 0,8 gramme/l de sang : amende forfaitaire de 135 euros, six points en moins sur votre permis de conduire, suspension de permis (jusqu’à trois ans), et immobilisation du véhicule ;
  • supérieur à 0,8 gramme : deux ans d’emprisonnement, 4 500 euros d’amende, six points en moins sur votre permis de conduire, suspension de permis (jusqu’à trois ans) voire son annulation, obligation de suivre un stage de sensibilisation à la sécurité routière aux frais du contrevenant et immobilisation du véhicule.

2. Drogues et conduite, on dit non

Conduire une voiture sous l’empire de stupéfiants ou de médicaments est dangereux. Sous l’empire de drogues, quelles qu’elles soient, cannabis y compris, votre perception est altérée et vos réflexes amoindris. Certaines drogues développent un sentiment d’assurance et de contrôle de soi, tandis qu’elles peuvent entraîner des prises de risques et des comportements irrationnels sur la route.

Bon à savoir
Sachez que la conduite sous influence de stupéfiants est réprimée par la loi d’un retrait de six points de permis, jusqu’à deux ans d’emprisonnement et 4 500 euros d’amende.

De plus, si vous associez consommation de stupéfiants et d’alcool à un taux prohibé, vous encourez :

  • trois ans d’emprisonnement ;
  • 9 000 euros d’amende ;
  • six points en moins sur votre permis de conduire ;
  • une suspension ou annulation de trois ans du permis de conduire ;
  • l’immobilisation ou la confiscation du véhicule.

3. Excès de vitesse, on limite l’excès de confiance

En voiture, il importe de respecter quelques règles élémentaires comme les limitations de vitesse, les distances de sécurité et la signalisation. La vitesse est responsable d’un accident mortel sur cinq. Elle réduit votre champ de vision ainsi que l’adhérence de vos pneus, augmente la distance de freinage et la violence des chocs, sans pour autant vous faire gagner du temps.

Ainsi, les dépassements de vitesse sont punis sévèrement : une amende allant de 68 à 1 500 euros et le retrait de un à six points de permis en fonction du dépassement de vitesse. Selon les cas, dès 30 km/h d’excès, une suspension de permis et un stage obligatoire peuvent être prononcés. En cas de récidive de 50 km/h ou plus, vous risquez jusqu’à 3 750 euros d’amende et trois mois de prison. Les radars sont suffisamment présents sur la route pour vous le rappeler !

Prenez donc votre mal en patience et soyez raisonnable en résistant à la tentation d’accélérer.

4. Téléphone, même en kit main libre on oublie

L’usage d’un téléphone tenu en main ou le port à l’oreille de tout dispositif susceptible d’émettre un son (oreillette par exemple) est interdit en conduisant. Le non-respect de cette règle vous expose à une amende forfaitaire de 135 euros et un retrait de trois points du permis de conduire. Téléphoner en voiture multiplie par trois le risque d’accident(1).

Alors, éteignez votre téléphone avant de prendre le volant, laissez votre interlocuteur vous laisser un message, ou arrêtez-vous à un endroit sûr où stationner et répondre sans danger.

5. La ceinture de sécurité automobile, on la boucle !

Ce geste s’effectue en quelques secondes et il peut vous sauver la vie : attachez votre ceinture et celle de vos passagers. La ceinture de sécurité résiste à une force de plus de 3 tonnes et vous retient à l’intérieur du véhicule, évitant ainsi toute projection violente.

En cas d’accident à 50 km/h, une personne sans ceinture de sécurité subit un choc équivalent à une chute du 3e étage d’un immeuble(2). Le Code de la route prévoit une amende de 135 euros pour réprimander le conducteur ou le passager ne portant pas sa ceinture ainsi qu’un retrait de trois points de permis pour l’automobiliste non ceinturé.

En voiture, à chacun sa place et sa ceinture

Depuis le 1er janvier 2008, les enfants ne comptent plus pour une demi-place mais pour une place entière à bord d’une auto.
En fonction de leur âge, taille et poids, les enfants de moins de 10 ans doivent être installés dans :

  • un lit nacelle ou un siège coque placé à l’arrière, dos à la route, ou à l’avant (airbag passager désactivé, pour les bébés de 0 à 13 kg) ;
  • un siège auto avec harnais ou bouclier, placé à l’arrière, pour les enfants pesant entre 9 kg et 18 kg ;
  • un siège rehausseur avec ou sans dossier, placé à l’arrière pour les enfants pesant entre 15 et 36 kg. Lorsque la taille et la corpulence de l’enfant le permettent, ce dernier peut être installé dans un siège avec dossier, préférable au rehausseur qui n’apporte pas de protection en cas de choc latéral.

6. Fatigue et somnolence sur la route, une pause s’impose

Vous avez les paupières lourdes ? Les yeux qui picotent ? Des douleurs dans le dos ? Des raideurs dans la nuque ? Vous avez du mal à vous concentrer en voiture ? C’est le moment de vous arrêter.

Sur les longs trajets, il est conseillé de faire une pause toutes les deux heures. La fatigue triplerait le risque d’accidents de circulation en diminuant vos réflexes. N’essayez pas de lutter, arrêtez-vous dès les premiers signes avant-coureurs, et notamment si vous conduisez de nuit ou après le déjeuner.

Certaines conditions aggravent la fatigue au volant :

  • avoir mal ou peu dormi ;
  • avoir trop mangé ou consommé de l'alcool (même modérément) ;
  • avoir mal réglé la température du véhicule ;
  • être mal positionné sur son siège.

Vous l’aurez compris, il vous faut être vigilant et pleinement conscient de vos actions pour conduire en toute sécurité. Donc si vous respectez toutes ces règles d’or et que vous avez une bonne garantie du conducteur, c’est le duo gagnant pour prendre la route protégé comme il se doit.

(1) Assurance prévention, « Les risques du téléphone au volant : savoir les prévenir ! », février 2020.
(2) BFM Business, « À 50 km/h sans ceinture, un accident a des conséquences dramatiques », janvier 2017. 

Document non contractuel à caractère publicitaire à jour le 04/07/2023

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