Les crises majeures de ces dernières années ont poussé les Français à mettre de l'argent de côté sur des livrets bancaires en alimentant par exemple leur livret A. Est-ce une mauvaise pratique ? Non bien sûr, mais d'autres stratégies de diversification peuvent être adoptées pour valoriser son épargne sur le long terme.
Un rendement en hausse qui ne suffit pas à compenser l’inflation
La rémunération du livret A est passée successivement de 1 à 2 % au 1er août 2022, puis de 2 à 3 % au 1er février 2023. Ces augmentations ont largement incité les épargnants à privilégier ce placement. Pour preuve, la collecte nette du livret A en septembre 2022, c'est-à-dire la différence entre les dépôts des épargnants et les retraits, a atteint près de 2,7 milliards d'euros. C'est plus de dix fois le montant de septembre 2021 ! (source : Francetransactions)
Mais face à une inflation galopante, la rémunération du livret A ne compense pas l’inflation (estimée en moyenne à 5,2 % sur l'année 2022. Source : Insee au 13 janvier 2023).
Trois mois de revenus maximum placés sur des livrets
Les livrets, à l'instar du Livret A ou du LDDS (Livret de Développement Durable et Sociale), offrent néanmoins une disponibilité immédiate et une absence de fiscalité. Ils permettent donc à votre foyer de disposer d’une trésorerie pour subvenir à une dépense soudaine ou exceptionnelle (casse d’un appareil ménager ou grosse facture d’entretien auto) ou de provisionner des dépenses comme vos futures vacances. Nous vous conseillons, toutefois, de ne conserver que l’équivalent de trois mois de revenus de votre foyer, répartis entre comptes courants et livrets. Au-delà, il est conseillé de diversifier votre épargne sur d'autres placements.
Compléter l'épargne de précaution avec l'assurance vie pour sa souplesse...
L'optique de long terme inhérente à l'assurance vie et sa fiscalité(1) sur les plus-values qui est plus douce en cas de rachat au-delà de la 8e année peut faire croire, à tort, que l'épargne est bloquée pendant ce laps de temps. Or, contrairement à cette idée reçue, l'épargne placée en assurance vie reste accessible à tout moment en cas de besoin !
L’assurance vie vous permet de chercher à améliorer le rendement sur le long terme de votre épargne pour répondre aux objectifs que vous vous fixez : financer les études de vos enfants, préparer votre retraite... Ou plus simplement valoriser votre épargne.
… Et pour la diversité de ses supports d’investissement
L'assurance vie a également l'avantage de vous permettre d'accéder à de nombreux types de supports d’investissement (supports en euros, supports actions, supports obligataires, supports immobiliers, etc.) au sein d’une seule et même solution d'épargne dès lors qu'il s'agit d'un contrat multisupport. Vous pouvez ainsi chercher à valoriser votre épargne à votre rythme et la répartir dans des secteurs ou thématiques qui vous paraissent porteurs ou qui vous tiennent à cœur : épargne responsable, grandes entreprises du CAC40, PME françaises... Selon l’horizon de placement dont vous disposez et selon votre profil d'investisseur, vous pouvez ainsi rechercher le potentiel des marchés financiers, en contrepartie d’un risque de perte en capital(2).
Et à la différence des autres produits d’épargne fiscalisables, votre épargne investie en assurance vie ne subira pas de charge fiscale immédiate sur les plus values(3), tant que vous ne retirerez pas votre épargne.
Nous vous invitons à vous rapprocher de votre conseiller Abeille Assurances qui saura vous guider dans les différentes opérations que vous souhaitez effectuer sur votre contrat d'assurance vie. De plus, n’hésitez pas à revenir vers lui chaque année pour faire un point sur votre contrat, afin de vérifier que vos choix restent adaptés à votre situation personnelle.
(1) Des prélèvements sociaux sont applicables sur les plus-values en plus du traitement fiscal.
(2) L’investissement sur un support en unités de compte présente un risque de perte en capital. Il n’est pas garanti, mais est sujet à des fluctuations, à la hausse ou à la baisse, dépendant en particulier de l’évolution des marchés financiers.
(3) Sauf pour la part des gains issus des sommes investies sur le support en euros pour laquelle les prélèvements sociaux sont prélevés annuellement.
Document non contractuel d’information générale à jour le 13/03/2023