Des Français qui épargnent, mais qui ne connaissent pas l’ISR
La dernière étude Odoxa(1) « Les Français et l’Investissement socialement responsable » met en lumière la propension des Français à épargner davantage en période de confinement. Mais ils ignorent ce à quoi leur épargne pourrait servir et comment elle pourrait être dirigée vers des placements socialement utiles : seuls 4 épargnants sur 10 savent comment est utilisé leur argent, et seulement 1 Français sur 3 a déjà entendu parler des placements éthiques en général et de l’Investissement socialement responsable (ISR) en particulier. Pourtant, ce type de placements intéresse les épargnants : 69 % des épargnants se disent prêts à investir dans l’ISR ou à se renseigner à ce sujet. Il faut dire que les impacts environnementaux et sociaux des placements constituent un critère important pour les deux-tiers des épargnants (66 %).
Une offre pléthorique qui ne cesse de voir ses encours croître
Créé en 2016 sous l’égide du Ministère de l’économie et des finances français, le label « Investissement socialement responsable » (ISR) offre une meilleure visibilité aux produits d’investissement qui visent à concilier performance économique et impact social et environnemental. À ce jour, 514 fonds ont reçu ce label, dans lesquels sont gérés 204 milliards d’euros d’épargne. Il existe d’autres labels comme le label Luxflag luxembourgeois qui viennent reconnaître l’impact environnemental ou social des placements financiers. Ces labels indépendants et internationalement reconnus offrent à l’investisseur la garantie qu’il bénéficie dans ces fonds des meilleures pratiques du marché. Précurseur de l’Investissement socialement responsable, Abeille Assurances est à ce jour le premier assureur par l’encours sous gestion ISR avec treize milliards d’euros.
Les fonds ISR thématiques, une catégorie au sein de l’ISR
Au sein des fonds ISR aux stratégies très diverses émerge une nouvelle catégorie, celle des fonds thématiques socialement responsables. Vous pourrez notamment retrouver les thématiques du traitement de l’eau, des énergies propres, de l’alimentation produite de façon durable… Et même des fonds qui visent à se prémunir du réchauffement climatique.
Ces fonds visent à investir par exemple dans des sociétés qui développent des solutions cherchant à diminuer les émissions de gaz à effet de serre ou dans celles qui s’engagent à modifier leurs processus de production pour tendre vers la neutralité carbone. Ils excluent évidemment les sociétés investissant dans les combustibles fossiles tels que le charbon, le pétrole et le gaz naturel. Ces préoccupations rejoignent celle soulevée par l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) qui, associée à l’Autorité des marchés financiers, appelle les institutions financières à arrêter tout soutien financier à l’extraction de charbon.
Ce type de fonds est accessible sous forme de supports en unités de compte au sein d’un contrat d’assurance vie ou de capitalisation. Par exemple, pour les contrats Afer, il s’agit du support Afer Climat. Cela permet en plus à l’épargnant de bénéficier de la fiscalité avantageuse de l’assurance vie. L’investissement sur un support en unités de compte présente un risque de perte en capital(4).
Des performances équivalentes voire parfois supérieures à celles des fonds classiques
Mais en choisissant ce type de fonds, ne risque-t-on pas de sacrifier le rendement ? La prise en compte de critères extra-financiers, en plus des analyses financières classiques, dans la composition et la gestion des fonds responsables, a un impact positif sur leur rentabilité à plus ou moins long terme. Une étude(2) du Forum pour l’investissement responsable montre que les fonds ayant reçu le label ISR(3) affichent des performances comparables voire meilleures à celles des fonds non responsables. Sur les 466 fonds étudiés à fin juin 2020, 62 % surperforment le marché depuis leur labellisation.
(1) Étude réalisée par l’institut de sondage Odoxa pour notre société d'assurances devenue Abeille Assurances sur un échantillon de 1 005 Français interrogés par Internet les 5 et 6 novembre 2020, représentatifs de la population française âgée de 18 ans et plus.
(2) Étude de l'évolution du label ISR public français et des fonds labellisés, en partenariat avec l’École Polytechnique en octobre 2020.
(3) Label public créé en 2016 et soutenu par le Ministère des Finances.
(4) Les montants investis sur les supports en unités de compte ne sont pas garantis, mais sont sujets à des fluctuations à la hausse ou à la baisse dépendant en particulier de l'évolution des marchés financiers.
Document non contractuel d’information générale à jour le 25/05/2021