Dans une démarche patrimoniale, l’assurance vie et le contrat de capitalisation, parce qu’ils ont chacun leurs spécificités, se complètent. Et si vous détenez en plus de l’immobilier au travers d’une société civile immobilière ou du patrimoine par le biais d’une société à visée patrimoniale, le contrat de capitalisation devient alors vivement conseillé.
Conçu sur la base d’un contrat d’assurance vie multisupport, le contrat de capitalisation multisupport vous permet d’accéder à une large palette de classes d’actifs (support en euros, actions, obligations, immobiliers…). Vous accédez donc à une solution d'épargne répondant à la diversité des profils d'épargnants et à plusieurs modes de gestion à l’ouverture, l’accès à des options financières pour piloter votre épargne, puis à des arbitrages entre supports ou modes de gestion. Vous pourrez y reverser ponctuellement ou régulièrement votre épargne, ou la récupérer à tout moment sous forme de retraits ou d’avances ; cette souplesse de fonctionnement est néanmoins réservée aux souscripteurs individuels. Vous pouvez enfin le proposer en nantissement pour garantir un prêt lors d’une opération de financement. La même souplesse que l’assurance vie !
Sur le plan fiscal, le contrat de capitalisation obéit aux mêmes règles fiscales que l’assurance vie durant la phase de capitalisation et d’utilisation par son souscripteur. Ainsi, les plus-values générées au sein du contrat ne sont pas fiscalisées, même en cas d’arbitrage entre les supports. Tant que vous ne faites pas de retrait, vous ne payez donc pas d’impôt (hormis les prélèvements sociaux, prélevés annuellement sur le support en euros). Lors d’un retrait partiel ou total, la fiscalité est aussi avantageuse que celle de l’assurance vie : seule la part représentant vos gains est taxée, pas celle correspondant au capital versé.
Après une première succession, une personne veuve peut avoir à partager la propriété des biens immobiliers du couple avec ses enfants. Elle en est alors souvent pour partie pleine propriétaire, pour partie usufruitière, ou seulement usufruitière. Si ce ou ces biens immobiliers viennent à être vendus, pour cause de départ en maison de retraite par exemple, les enfants et leur parent peuvent décider de réinvestir l’intégralité de la somme obtenue de la vente sur un contrat de capitalisation. Chacun conserve ainsi sa part de droits sur ce contrat. Par contre, le parent survivant bénéficie d’une somme investie plus importante, lui permettant d’espérer se créer des revenus complémentaires plus élevés.
Que ce soit en pleine propriété ou en nue-propriété, vous pouvez donner à vos héritiers votre contrat de capitalisation. Cette donation ne pourra être que notariée, donc entraînant des frais. Cette solution permet néanmoins d’utiliser tout ou partie des abattements disponibles pour transmettre de son vivant ce produit financier, soit pour aider ou favoriser un proche, soit pour réduire la pression fiscale de vos héritiers à votre décès… soit les deux.
Cela peut être particulièrement utile pour les personnes dont le patrimoine en assurance vie dépasse déjà les 152 500 € par bénéficiaire, ou pour ceux qui, passé 70 ans et ayant déjà placé plus de 30 500 € en assurance vie, souhaitent optimiser leur transmission ou favoriser un héritier.
Abattement disponible tous les 15 ans pour une donation,
en fonction du lien de parenté
Conjoint et partenaire de Pacs | 80 724 € |
Enfant | 100 000 € |
Petit-enfant | 31 865 € |
Arrière-petit-enfant | 5 310 € |
Frère, sœur | 15 932 € |
Neveu, nièce | 7 967 € |
Autre personne | 0 € |
À la différence de l’assurance vie qui sera fermée au décès de son titulaire, le contrat de capitalisation reste ouvert au décès de son détenteur. L’intérêt ? Il permet aux héritiers de bénéficier de l’enveloppe fiscale avantageuse du contrat de capitalisation pour continuer à gérer cette épargne. En plus d’une somme d’argent, l’héritier se voit transmettre une enveloppe fiscale avantageuse !
À la différence de l’assurance vie, le contrat de capitalisation s’ajoute au patrimoine de la succession (au même titre qu’un PEA ou un compte titres). Il est donc soumis aux mêmes règles de partage et à la même pression fiscale que les biens immobiliers ou les produits bancaires.
À la différence de l’assurance vie, le contrat de capitalisation ne comporte pas de clause bénéficiaire, spécifiant qui sera attributaire des sommes capitalisées et non consommées au décès de son titulaire. Si votre volonté est de transmettre ce contrat à un héritier en particulier, il conviendra de rédiger alors un testament. Cela en facilitera la conservation par l’intéressé, en évitant qu’il soit en indivision entre vos héritiers, ce qui rendrait son utilisation très complexe pour les légataires.
Vous pouvez avoir choisi de gérer tout ou partie de votre patrimoine au travers de sociétés civiles immobilières et/ou d’une holding familiale. Dans la majorité des cas, ces sociétés sont autorisées à souscrire des contrats de capitalisation, ce qui leur permettra de gérer des fonds en ayant accès à l’ensemble des supports d’investissement qu’offre cette solution d’épargne. Seule contrainte : elles doivent l’avoir prévue dans leurs statuts !
Abeille Assurances met à votre disposition un contrat de capitalisation qui a les mêmes caractéristiques de fonctionnement que le contrat d’assurance vie Abeille Épargne Active. Pour en connaître les atouts en termes de souplesse, d’absence de frais d’arbitrage, de multiplicité des modes de gestion dont l'accès à la gestion sous mandat et à une gestion libre avec plus de 80 supports dont une gamme de supports labellisés Investissement socialement responsable, n’hésitez pas à vous rendre sur la page de présentation de cette solution d’épargne si proche.
* Offres soumises à conditions, disponibles du 1er juillet 2022 au 28 juin 2023.